L’éducation de nos enfants : la clé d’une expatriation réussie
C’est pour cette raison que je défends dans mon programme cinq points extrêmement importants :
- Garantir une meilleure accessibilité aux établissement d’enseignement français en Amérique du Nord. Député, je m’engagerai pour demander un quota de 50% d’élèves français dans les établissements AEFE.
- Diminuer les frais d’inscriptions pour les écoles françaises. Trop nombreux sont nos jeunes ressortissants établis en Amérique du Nord qui ne parlent plus français faute d’avoir eu les moyens de payer les frais de scolarité démesurés des écoles françaises ;
- Bourses scolaires : remettre totalement à plat le système actuel de calcul pour construire un système de redistribution plus juste, permettant notamment de prendre en compte les revenus de parents qui se séparent, les loyers d’habitation, les accidents de la vie…
- Travailler avec l’AEFE sur le traitement du harcèlement et du mal être dans les lycées français, en prenant en compte les évolutions de la sociabilité, et notamment l’utilisation des réseaux sociaux. Promouvoir et accompagner le pilotage d’un plan de lutte contre le cyber-harcèlement.
- Encourager et aider les écoles françaises, structures scolaires bilingues et programmes périscolaires d’enseignement du français FLAM.
Alaric Bourgoin, représentant ASFE et professeur à l’établissement universitaire HEC Montréal :
« À Montréal, il y a un problème drastique de places dans les écoles françaises, en partie lié au succès de notre éducation auprès des Québécois et étrangers qui représentent une part importante de la population de ces établissements. Le résultat est donc sans appel : des mois d’attente. Cela peut poser des problèmes très concrets en matière de continuité d’éducation »
« Enfin, à Montréal la question des droits de scolarité et des conventions universitaires sur ce sujet est majeure ! »
Luc Soleau, membre des Conseillers du Commerce Extérieur (CCE) nous fait parvenir les problématiques de sa circonscription :
« En Louisiane, il n’y a aucune place de réservée aux Francais dans les écoles publiques d’immersion. Pourtant à La Nouvelle-Orleans il y a trois établissements : Lycée français, Audubon et International School of Louisiana ».
« Le lycée français à la Nouvelle-Orléans est la plus grande école publique d’immersion en français aux USA avec 1070 étudiants et nous sommes à peine 1000 Français sur toute la Louisiane. Le gouvernement prétend que c’est de la discrimination de réserver des places aux Français, pourtant ce sont des écoles homologuées par l’AEFE… C’est quand même regrettable puisque la France missionne beaucoup de professeurs tous les ans afin de subvenir aux besoins des écoles d’immersion de Louisiane ».
La crise du Covid-19 a permis de mettre en lumière des failles dans le système éducatif, elle a notamment fragilisé le pouvoir d’achat des étudiants français en Amérique du Nord. Soulignons également que les frais de scolarité pour les Français qui souhaitent étudier au Canada sont faramineux, s’élevant à 9 200 $ au lieu de 2 600 $ selon le tarif québécois.
Les étudiants français ne peuvent plus être ignorés et si je suis élu, des mesures d’aides concrètes doivent être mises en œuvre comme :
- Renforcer le budget de la bourse d’aide à la mobilité internationale (AMI) ;
- Permettre aux étudiants français aux États-Unis ou au Canada de pouvoir travailler en dehors du campus ;
- Élargir les critères de reconnaissance des diplômes.
Je me tiens aux côtés des élèves, étudiants et de leur famille mais soutiens également les professeurs.