VISA de type E2

Entreprenariat et problématiques de Visa aux États-Unis 

Avec Sylvain Perret, président de la Chambre de Commerce Franco Américaine de Orlando, nous avons convenu de créer un groupe de travail sur la problématique de l’immigration et, entre autres, plus récemment, les visas de type E2 (États-Unis).



« Comme beaucoup de détenteurs de visa E2, j’aimerais que ce type de visa débouche sur une solution plus durable, car il est vrai que l’épée de Damoclès du renouvellement est difficile à supporter par moment ».

Les visas E2 (et E1) présentent plusieurs problématiques

  • Leur durée est courte, 25 mois actuellement. Cette durée a été réduite fortement en novembre 2019 à la suite d’une révision des conditions de réciprocité par les USA dans un contexte politique compliqué à l’époque. Les Français sont parmi les moins favorisés au sein des pays européens car la durée moyenne des accords est de 44 mois pour les 22 pays ayant un accord bilatéral réciproque ;
  • L’octroi est parfois long, la période Covid n’a pas amélioré les choses. Récemment, des compatriotes m’ont, en plus, rapporté des refus d’octroi de visa, voire pire, de refus de renouvellement difficiles à expliquer. Des professionnels de l’immigration ont signalé des traitements « surprenants » de certains dossiers pour lesquels les critères n’ont pas, selon les candidats, été étudiés correctement ;
  • La non-pérennité de ces visas. Il faut rappeler que les visas E2 sont des visas « non immigrants », n’ayant pas vocation à déboucher sur la résidence permanente (carte verte) même s’ils sont renouvelables, en théorie, indéfiniment. Il faut bien que les candidats à l’obtention de ces visas en soient conscients. Les professionnels de l’immigration doivent alerter sur les limites de ces visas (pour les enfants à 21 ans par exemple).

Face à ces problématiques, il y a plusieurs types d’actions à mener de façon coordonnée en incluant l’administration française et américaine, les élus, les professionnels de l’immigration et les détenteurs de visa.

Sylvain Perret m’a interpellé sur le sujet et nous avons convenu de créer un groupe de travail sur cette problématique afin de déterminer les actions prioritaires, à court et moyen terme, pour tenter d’obtenir une amélioration de la situation. 

S’agissant d’accords bilatéraux réciproques, l’amélioration du traitement des dossiers des investisseurs américains en France est une piste à creuser, par exemple, afin d’obtenir, par réciprocité, une amélioration du sort des investisseurs français aux USA.