Retraite

Vivre sa retraite n’est pas simple, il faut que cela change.

Prendre sa retraite est souvent source d’angoisse tant les démarches sont complexes et longues. Prise en compte des périodes travaillées à l’étranger, caisses auxquelles il faut s’adresser, documents à fournir…Toutes ces étapes sont déjà difficiles lorsque l’on réside en France, elles relèvent d’une gageure quand on habite à l’étranger.

Plusieurs actions peuvent être menées à ce niveau : formation des agents des caisses de retraite aux particularités des futurs retraités à l’étranger, échanges accrus entre les caisses de retraite françaises et étrangères en amont de la demande de la prise de retraite, accompagnement spécifique avec un interlocuteur dédié.

Il est intolérable qu’une personne retraitée soit privée de sa pension, alors que cela est parfois sa seule source de revenus.

Vivre sa retraite n’est pas non plus simple. Il faut en effet fournir chaque année un certificat d’existence à sa ou ses caisses de retraite pour qu’elles versent la pension. Certes la dématérialisation et la mutualisation des certificats depuis 2019 ont facilité quelque peu les choses mais des difficultés persistent.

Certaines autorités locales ne veulent pas signer un document – même traduit – dont ils ne comprennent pas l’utilité. Tous nos compatriotes n’ont pas accès à Internet ou ne savent pas comment procéder.

Enfin, il n’est pas rare que la pension soit suspendue alors que le pensionné a en temps et en heure envoyé son certificat. Ces problèmes de nature certes différentes méritent d’être résolus dans les plus brefs délais. Il est intolérable qu’une personne retraitée soit privée de sa pension, alors que cela est parfois sa seule source de revenus

Nos propositions

👉 A court terme, il faut que les consulats puissent de nouveau signer les certificats de vie. Il est également nécessaire qu’avant une suspension de pension, le concerné soit prévenu par la caisse qui lui expliquera le motif. En cas de problème de transmission de certificat, le pensionné pourra immédiatement l’envoyer de nouveau.

👉 A long terme, il est indispensable de repenser le système du contrôle de l’existence. Il faut encourager et accélérer la mise en œuvre du dispositif biométrique individuel mais également proposer au sein du consulat un service permettant à nos seniors les moins à l’aise avec cette technologie de le réaliser sur place.

👉 Développer les échanges de données d’état civil entre les pays – pour ne plus avoir à fournir de certificat d’existence – ainsi qu’entre les caisses des différents pays.  

👉 Calcul des droits à la retraite : permettre que les périodes travaillées à la fois dans un pays européen et dans un pays ayant conclu avec la France une convention de sécurité sociale soient prises en compte. Au sein de l’Europe, harmoniser le mode de comptabilisation des périodes travaillées.